Visites de terrain : le réseau de la mission opérationnelle transfrontalière à Alzette-Belval
Des visites de terrain sont proposées pour la première fois aux participants de l’assemblée générale 2017 de la mission opérationnelle transfrontalière (MOT), à Belval et à Villerupt.
Les visites de terrain proposées pour la première fois aux participants de l’assemblée générale 2017 de la MOT, à Belval et à Villerupt, se sont révélées un moment d’échanges très riche.
Daniel Codello, vice-président du GECT Alzette-Belval, échevin d’Esch-sur-Alzette, a accueilli les participants sur le site d’AGORA, société qui gère la reconversion de la friche de Belval, affirmant que "ceux qui y ont cru ont eu raison d’y croire". Yves Biwer, directeur administratif d’AGORA, a expliqué l’histoire et les étapes de la rénovation du site depuis 1997, année de la cessation de l’activité des hauts fourneaux, avant d’emmener les participants dans le Parc de Belval et aux abords d’un quartier nouvellement construit. Le site présenté de 120 ha, est aujourd’hui à 40% reconverti et devrait continuer à se développer jusqu’en 2027.
Côté français, c’est Alain Casoni, maire de Villerupt, membre du GECT Alzette-Belval, qui a présenté le site comme "une terre de brassage et d’immigration, empreinte des valeurs de solidarité, de progrès social et de dignité, forte d’un passé singulier et volontaire d’un avenir commun".
Jean-Christophe Courtin, directeur général de l’EPA d’Alzette Belval, a, pour le secteur français, voisin de Belval, présenté la réfection du site de 45 ha de Micheville affirmant que la "coopération transfrontalière est inéluctable parce que la proximité des sites en fait une seule agglomération".
Enfin, une présentation du GECT Alzette-Belval a été proposée. Créé afin de disposer d’un outil pérenne pour renforcer le partenariat transfrontalier, il a pour mission de faciliter et d’accroître la coopération entre les acteurs du territoire des sphères publique et privée. Il couvre huit communes françaises et quatre luxembourgeoises et se positionne comme un lieu de gouvernance territoriale pour s’assurer de la cohérence des actions stratégiques mais aussi comme un outil de développement local pour favoriser la réalisation de projets de proximité. Ses actions se concentrent sur l’information aux citoyens, le relai des attentes locales aux autorités françaises et luxembourgeoises (par exemple en matière de santé, de transport ou de formation professionnelle) et la mise en œuvre de projets citoyens dans des domaines comme les échanges scolaires, l’organisation d’événements sportifs transfrontaliers, etc.
Les échanges ont été clôturés par Véronique Guillotin, vice-présidente de la Région Grand Est.